L'histoire de la Gaufre débute il y a plus de 2000 ans.
Ce sont probablement les Chinois qui furent les pionniers de
cette aventure hors du commun. Des écrits relatant des
festins gargantuesques et des orgies culinaires,
agrémentés par la présence d'ancêtre de la
Gaufre, sont assez courant jusqu'à la fin de la dynastie
des Ming (1644 après JC).
Pourtant, la Gaufre est devenue ce qu'elle est aujourd'hui par
de nombreux concours de circonstances comme cela arrive
fréquemment en cuisine (histoire de la tarte Tatin, de la
crème brûlée...). Sa forme rudimentaire
qui a traverse les siècles, et qui continue de faire la
joie de nos amis Américains, est certainement le
"pancake®" (nb: des recherches bibliographiques assez
poussées n'ont néanmoins pas permis de tracer
l'arbre généalogique complet de la Gaufre). Ce
dessert simpliste n'a heureusement pas la popularité de
son lointain descendant dans nos contrées.
Qui a donc savouré la première bouchée de
notre dessert favori? Rendons aux Belges ce qui leur appartient
et dévoilons qu'il s'agit vraisemblablement d'un artisan
boulanger originaire de Bruxelles. L'histoire de cette naissance
originale est malheureusement très floue: le boulanger a
en effet été dans l'impossibilité de
décrire rationnellement sa découverte. Il a
balbutié des explications quasi surnaturelles en invoquant
des petits êtres bleus, guidés par un vieil individu
doté d'un couvre chef rouge. Incapable de
réitérer la saveur et le moelleux de son unique
Gaufre, le pauvre bougre se suicida par peur d'être
poursuivi par l'inquisition royale Belge (qui menait à
cette époque une lutte fratricide à tous les
opposants des sacro-saintes moules frites). Il mourut d'un
traumatisme crânien après s'être pendu avec un
élastique sans avoir jamais saisit l'immense portée
de son invention.
C'est finalement à Lyon, capitale des Gaules, que la
Gaufre a acquis ses lettres de noblesse. En 1789, 3 ans et demi
après le tragique décès de la nièce
de l'arrière arrière arrière arrière
arrière grand-père de Michel Noir par alliance, un
pâtissier du village de Caluire et le forgeron du hameau
voisin, Cuire, se lancèrent dans la confection des Gaufres
Lyonnaises. Très vite leur succès dépassa
largement la commune du Grand Lyon et leur recette ne put rester
secrète très longtemps. Ce fut la fin d'une belle
aventure humaine qui était vouée à devenir
une épopée internationale comme le confirme le
sondage Sofres du 31/02/00 (+23,17% d'augmentation mensuelle du
trafic sur ce site!). C'est en hommage à ces 2 hommes,
droits et valeureux, que le siège social de l'AMGL se
situe aujourd'hui dans la commune réunifiée de
Caluire et Cuire.